Niger: Il faut que les militaires soient fermes pour obtenir gain de cause.
Ce qui se passe en ce moment au Niger nous semble hésitant, et si ces militaires n’ont pas pris leurs dispositions pour libérer leur pays du joug de l’occident, qu’ils remettent le pouvoir à leur Bazoum. Il faut qu’ils soient fermes pour obtenir gains de causes.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger donnent cette impression qu’ils n’ont pas pris toutes les mesures avant de s’engager. Ils font rêver les jeunes africains mais hélas, ils hésitent sur beaucoup de points qui vont les fragiliser, s’ils n’y prennent garde. Aujourd’hui, ce que la France veut cacher se sait dans la minute près.
En 1966, le général De Gaulle a demandé le départ immédiat et sans conditions des troupes américaines et il fut acclamé en tant que patriote. Le tour des nigériens est arrivé de demander aussi le départ des troupes françaises du Niger et comme, Paris a toujours méprisé les africains noirs et ne les considérant pas comme des êtres pensants et humains dans l’âme, Macron oublie sa propre histoire et impose avec son arrogance et son mépris, aux nigériens de lui obéir. Mais cette fois-ci, ça ne passera pas comme Paris l’a toujours voulu et obtenu.
D’abord, il faut que les militaires nigériens demandent à tous les ambassadeurs étrangers de rentrer chez eux, pas seulement en France, pour qu’ils réfléchissent bien plus tard, les nouvelles dispositions dans l’intérêt suprême de ce que veulent pour eux-mêmes. Il n’appartient pas aux autres pays de dicter ce qu’ils veulent à ce pays.
Qu’est-ce que les jeunes nigériens attendent pour aller camper devant les bases militaires étrangères, à l’entrée de l’exploitation de l’uranium, sans violence, créer des mosquées, chanter, mais empêcher quiconque étrangers d’avoir accès à sa base de fonction.
Ces tergiversations des militaires sont épuisantes pour ceux qui suivent cette affaire. Les africains ont-ils un problème avec leur démocratie ? Si les animateurs de cette démocratie ne font pas preuve de patriotisme pour montrer qu’ils sont les élus de leur nation, ces coups de force auront toujours lieu. Ils sont là que pour la France, cela voudra bien dire qu’ils ne sont pas des vrais élus car ils arrivent tous au pouvoir par des fausses élections truquées et ne rendent compte qu’à l’Elysée ou au Quais d’Orsay.
Voilà Macron qui, depuis Paris donne l’impression qu’il a plus mal que les nigériens et de ce qui est mort doit-être ressuscité, mais par quelle alchimie? Un coup d’état a été opéré, un gouvernement constitué, les institutions de la république fonctionnent, et Macron demande avec mépris et arrogance, ce que son pays a combattu en 1966 sous le général,réal De Gaulle. Ce sont les nigériens qui souffrent et c’est aujourd’hui, la France qui donne des signes de diarrhée.
On a tout dit et écrit, la France n’a voulu rien entendre et si les choses prennent d’elles-mêmes, où est le problème pour que cette France soit dans cette tourmente ?
En tuant le président Kadhafi, aujourd’hui, la Libye est devenue une poudrière. Si Macron ne veut pas que les militaires français et son ambassade du Niger partent du Niger, qu’il s’en prenne à ses règles de mépris, d’arrogance et du concept d’enfant dans lequel, il met les africains qui ne veulent plus de toute coopération sous la forme d’une dictature.
La CEDEAO peut-elle, même armée par la France, donner la mort aux africains ? Non, c’est déjà trop tard. Maintenant si les militaires nigériens ne sont pas capables de prendre toutes leurs responsabilités, inutile de faire rêver les jeunes africains qui jubilent de voir que le début de la vraie indépendance de leur continent a sonné. Pour le moment, ils viennent d’arriver, qu’ils confient leur sort aux ennemis des européens, les BRICS qui comprennent mieux la chanson.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
